Quand les faucheur.euses d'OGM sont traité.es comme des criminel.les, ici dans le Lot!
Quand les faucheur.euses d'OGM sont traité.es comme des criminel.les, ici dans le Lot!
Ce mercredi 19 mars à 9h, des faucheur.euses volontaires se sont rendu.es à leur convocation par la gendarmerie pour être entendu.es sur des actions menées en 2018 et 2020 sur des parcelles de tournesols VRTH – variétés rendues tolérantes aux herbicides en Aveyron*.
Arrivé.es librement, ils et elles ont été menoté.es, isolé.es et transféré.es dans des gendarmeries différentes pour être placé.es en garde à vue. Si certain.es ont demandé à pouvoir bénéficier de l'appel obligatoire pour prévenir un proche, d'autres n'ont pas eu ce réflexe, se retrouvant à sortir librement mais seul.es, quelques heures plus tard, de la gendarmerie de Saint-Céré ou de Lacapelle-Marival, sans que personne ne sache où ils se trouvaient.
Comprenons-nous bien, la justice peut décider de juger leurs actions comme répréhensibles au regard des lois actuelles, c'est son rôle, la gendarmerie doit pour cela enquêter, c'est son rôle. Mais est-il nécessaire de traiter nos concitoyen.nes (lanceur.euses d'alerte), se présentant volontairement et librement comme s'ils étaient des criminels ? Présentent-ils un danger pour l'ordre public ? La Confédération paysanne du Lot condamne fermement ces pratiques d'un autre monde… et rappelle que dans cette affaire, il s'agit bien de dénoncer la diffusion de variétés permettant d'utiliser toujours plus de pesticides au profit de l'industrie agro-chimique et au mépris d'un réel débat citoyen.
* Pour plus d'informations, se référer au communiqué de presse des faucheur.euses volontaires d'OGM
En téléchargement :
Communiqué VO46
Communqiué Conf