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Les Candidats aux Elections Chambres d'Agiculture

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des candidats et candidates aux Elections Chambres d'Agriculture : 

Adeline GARRIC, agneau et pain, AYNAC

  De bonnes chaussures et beaucoup de ténacité, c'est ce qu'il a fallu à Adeline et à son compagnon Olivier pour réaliser leur projet d'installation dans le Ségala (*Rebord de la montagne cantalienne au nord-est du département du Lot, pays du seigle et de la châtaigne). Car Adeline n'envisageait pas d'autre projet de vie que celui de s'épanouir là où elle avait grandit, sur la ferme de ses grands-parents. Après un BTS « production animale » elle devient cotisante solidaire sur 4 hectares avec 5 brebis et un hectare de blé. Elle commence à pétrir et faire son pain. Mais pour obtenir un peu plus de foncier…elle se heurte aux obstacles habituels. A sa grande surprise, alors que la disparition des paysan(ne)s s'accélère, impossible de trouver un peu de terre.

    C'est donc en 2007 qu'elle chausse, avec 4 autres couples en recherche de foncier, ses chaussures militantes : Ce groupe motivé va parcourir avec quelques brebis, ânes et chèvres les 75 kilomètres qui séparent la sous-préfecture, Figeac, de la préfecture, Cahors pour réclamer « le droit à la terre ! ». L'occasion de sensibiliser les villages traversés à l'indispensable ouverture du monde rural vers ces nouveaux candidats à l'installation en agriculture paysanne. Reçus par la DDT, le Président et le directeur de la Chambre d'agriculture… il faudra néanmoins attendre fin décembre 2009 pour que la Foncière Terre de Liens achète 6,5 hectares sur proposition de la SAFER. Ajoutés aux 12 hectares de la ferme de ses grands-parents maintenant récupérés, elle obtient la DJA* en 2010 avec 40 brebis et 2 ha de blé. Ce qui lui permet de construire un fournil tout neuf en 2012 ! Mais cela ne suffit pas encore pour faire vivre le couple et leurs deux petites filles nées pendant cette période. Ils devront attendre 2016 pour qu'un paysan voisin leur propose enfin 43 hectares en location.  Et permette ainsi à Olivier, après quelques années en tant que conjoint collaborateur, de constituer un GAEC avec Adeline !

   La Confédération Paysanne du Lot a bien sûr soutenu ces jeunes motivé(e)s revendiquant cet accès au foncier qui reste le principal frein pour retrouver des campagnes vivantes. Et  l'ADEAR du Lot a accompagné cette installation on ne peut plus progressive et paysanne ! Adeline participe ensuite activement à la vie de l'association. A partir de son histoire personnelle elle prend conscience de tous les blocages bien pesants qui font que l'installation reste très compliquée et non accompagnée comme elle devrait l'être par la Chambre d'Agriculture. Malgré le travail indispensable de l'ADEAR, les murs sont bien là pour décourager les candidats : Il faut donc une autre politique agricole. Et cela tombe bien, la Conf' est là avec ses propositions et son projet ! L'engagement au syndicat se fait dans la suite logique de sa démarche.

    La ferme labellisée « agriculture biologique »  est maintenant confortée avec une bergerie qui abrite 95 brebis reproductrices. Les agneaux sont vendus pour moitié à une SICA et pour moitié en vente directe. Et 200 kilos de pain sortent du fournil chaque semaine, vendus directement ou en magasin bio (30%environ). Et cette année la ferme a gagné son autonomie en céréales (6 à 7 hectares) et en fourrages pour les ovins. La création d'une maison des semences paysannes sur le département il y a 4 ans permet de cultiver des variétés anciennes de blé et les échanges de semences. A l'occasion de l'installation d'Olivier, la construction d'une meunerie sur la ferme est prévue pour 2020. Le stockage en silo et la mouture hebdomadaire se font actuellement dans une ferme du réseau.

   Il a fallu convaincre Adeline qu'elle avait toute sa place en tête de liste pour ces élections. Non pour avoir le plaisir d'assister aux fastidieuses sessions chambre, mais pour porter auprès des paysan(ne)s les valeurs du syndicat et pour combattre les injustices qui nous font tou(te)s nous lever ! Elle ne se sent pas du tout à sa place dans les salles de réunion où elle craint de ne pas contrôler sa colère face aux tenants du système actuel destructeur du monde rural. Elle préfèrera toujours à la moindre occasion reprendre ses chaussures militantes pour défendre l'agriculture paysanne sur le terrain. 

Extrait du journal n°346 Campagnes Solidaires - Janvier 2019
 
Pierre DUFOUR, canard gras, St-Cirq-Lapopie

     J'ai toujours voulu être paysan dans le Lot. Après des études d'ingénieur agronome à Toulouse, je suis rentré comme conseiller à la chambre d'agriculture sur les cantons de Figeac en 1989. Après 3 ans, j'ai rejoint ma femme installée en transformation et vente directe de canard gras sur la propriété de mes parents à Saint Cirq Lapopie et nous avons monté notre propre salle d'abattage et notre laboratoire. D'abord syndiqué à la FDSEA*, j'ai rejoint la Conf lors de la crise de la vache folle, quand j'ai reçu de la coopérative de l'aliment canard contenant de la farine de viande ! J'ai alors décidé de fabriquer mon aliment à la ferme. Après 25 ans d'activités, je réfléchis à la transmission et à une diversification sur de la transformation de fruit. Depuis 3 ans, je mets mon atelier à disposition de nouveaux installés. Elu à Saint Cirq-Lapopie, je suis engagé pour la défense des petites écoles.

   L'épisode de la grippe aviaire, m'a montré à quel point les autorités et l'interprofession CIFOG étaient déconnectés de notre réalité et quelle belle solidarité nous pouvions mobiliser à la Conf , pour faire reconnaitre nos pratiques et nos savoirs-faire avec une très belle mobilisation des producteurs lotois lors de l'évènement les OIES au CAPITOLE en 2016.
 
Cyril VOROBIOFF, fromage de chèvre, Prudhomat
 
 
    Ma compagne et moi nous sommes installé au Gaec* de l'Autre Chèvre en 2013 suite à un parrainage d'un an avec le cédant. Nous avion fait nos études en Corrèze et nous cherchions une ferme à reprendre dans la zone Dordogne, Lot ou Corrèze. C'est finalement à Prudhomat que nous nous sommes installé et en association avec une troisième personne. J'ai donc remplacé un associé dans cet ferme ; un élevage de 75 chèvres avec transformation fromagère diversifiée en bio et vente directe. Ma compagne quant à elle, a monté un atelier maraîchage tout en nous aidant mon associée et moi sur les chèvres. Nous avons participé à la création, avec 7 autres fermes du magasin de producteurs « Aux Prés de Chez Nous » à Saint Céré

   C'est important pour moi de pratiquer une agriculture paysanne. J'ai choisi ce métier par conviction, pour nourrir les femmes et les hommes avec des produits de qualité, sains et goûteux. Je voulais aussi être au contact de la nature et travailler avec elle en préservant les paysages et la biodiversité.
   Je pratique mon métier avec plaisir. j'apprécie particulièrement la diversité des tâches et la grande liberté de décision qu'il me permet. J'aime beaucoup voir mes chèvres pâturer dans les prairies, les observer manger et arpenter leur parc...

   Rapidement, je me suis impliqué à la Confédération Paysanne. Cela me paraissait une évidence de rejoindre ce syndicat qui défend vraiment l'agriculture que nous pratiquons, les petites fermes, l'élevage et dénonce les dérives d'une agriculture industrielle qui maltraite les paysans, les animaux et l'environnement.
   La Conf' ce n'est pas que des luttes, c'est aussi des moments de partage. En 2017 nous avons accueilli la fête de l'agriculture paysanne sur notre ferme. Nous avons alors pu constater avec émotion l'enthousiasme que la population porte à nos valeurs et au projet de la Conf'.

 

Florent PEYRUS, maraîchage et noix, St Sozy

    Installé depuis huit ans sur des terres familiales, je produis, en agriculture biologique, sur une surface de deux hectares des légumes de plein champ, des noix et des fruits (jeune verger de 60 arbres qui commencent juste à produire). Mon principal débouché en légumes est l' Amap* de Brive. Depuis deux ans je livre en noix sèches 11 Amap* autour de Rambouillet. Je suis autonome en plants depuis 5 années, achète la plupart de mes semences au Biaugerme, un groupement de producteurs de semences du Lot-et-Garonne, travaille régulièrement avec des collègues maraîchers et accueille des “wwoofeurs”.

   J' adhère à la Confédération Paysanne depuis deux ans car il me semble qu' elle seule défend une agriculture de qualité dans le respect des Hommes et de la nature tout en luttant activement contre des projets démesurés de méthaniseurs et autres fermes de milliers d' animaux.
 
Catherine MALAVERGNE, aurochs, Saignes
    En 2002 je me suis installée à l'occasion d'une reconversion professionnelle. J'avais alors 42 ans, j'en ai aujourd'hui 59.  J'élève une cinquantaine de bovins rustiques de race Aurochs en élevage extensif sur le Causse d'Issendolus. Ma ferme de 64 ha est en agriculture biologique depuis l'origine et je commercialise tous mes produits en vente directe et en circuit court. Je suis associée dans une boutique de producteurs paysans à Saint-Céré. Ce sont  les échanges très riches qui se nouent avec le consommateur ainsi que l'envie de faire de bons produits qui me motivent le plus dans ce métier. Avec la confédération paysanne, je souhaite faire évoluer l'agriculture lotoise vers des modes de production plus humains respectant mieux les aspirations profondes de la société notamment en matière de santé et de bien-être animal.
 
Patrice RAVET, fromages vache, chèvre et brebis, Gramat
 
 
    Originaire d'Eure-et-Loire, j'ai toujours eu envie d'être paysan même si mes parents n'étaient pas de ce milieu. Après diverses activités professionnelles, j'ai acheté en 94 une ferme dans les environs de Gramat. Aujourd'hui , sur 64ha, ma ferme se compose de 12 vaches jersiaises, 10 chèvres, 15 brebis, quelques cochons et 2000m² de maraîchage. Je me suis lancé dans l'agrotourisme en créant un camping à la ferme. Avec un investissement réduit et des matériaux de récupération, j'ai pu réaliser des constructions en paille. Deux associés se sont installés l'an dernier sur la ferme.
   J'ai toujours été pour une agriculture paysanne, une agriculture vivrière non industrielle, qui respecte l'environnement et permet aux gens de vivre de leur travail. La Conf' est un syndicat qui propose des solutions d'avenir, en particulier sur les problèmes phytosanitaires, de ressources en eau et de réchauffement climatique.
 
Fiona CONAN, maraîchage, Fajoles
 
 
    J'ai crée une exploitation maraîchère avec mon compagnon en 2011 sur la commune de Fajoles. Nous cultivons une quarantaine de variétés de légumes sur environ 1 ha de plein champ et 1000m2 de serres, en agriculture biologique, sous mention Nature&Progrès. Nous commercialisons notre production au marché de Gourdon le samedi matin, à l'AMAP de Gourdon, au marché estival de Fajoles et à la Biocoop de Gourdon. Je suis conseillère municipale sur la commune de Fajoles et active au sein d'associations culturelles et paysannes.
   La préservation de la biodiversité, le respect du vivant et une nourriture saine respectueuse de l'environnement sont pour moi une priorité ; l'agriculture paysanne soutien ces idées.
 
Thierry SIMON, viticulteur, Lacapelle-Cabanac
 
 
    Installé en 2001, avec mon compagnon, après une autre vie professionnelle sur une exploitation qui compte aujourd'hui 65 ha de SAU* dont une trentaine d'hectares de vigne. La conversion en Bio a été faite lors de notre première année d'installation. Nous produisons des vins de cahors et des vins de pays de Lot dans les trois couleurs rouge, blanc et rosé, mais aussi des alcools que nous distillons à partir des marcs et des fines de nos vins et des alcools de fruits. Nous distillons aussi des huiles essentielles de nos lavandes et lavandins et des plantes sauvages que nous cueillons. Nous commercialisons nos productions vers les particuliers, les épiceries Bio et les cavistes en évitant soigneusement les grandes surfaces et les négociants.

   Je suis très engagé dans les actions collectives en tant que président de la CUMA du bas Quercy et en tant que Maire de ma commune.

   Je crois d'ailleurs que les paysans, même si ce n'est pas leur inclination naturelle, auraient énormément à gagner à travailler en commun sur la commercialisation. Ceci nous permettrait à tous de nous rapprocher de nos consommateurs et de gagner en autonomie en envisageant d'autres échelles de réflexion.

 

Jean-Baptiste HANNEBICQUE, équins, Théminettes

 

    Installé paysan éleveur d'équidés de bientôt 3 ans, je produis du lait de jument sur la commune de Théminettes. Il s'agit d'une création d'activité hors cadre familial, sur 24 ha. La production de la ferme en lait cru est valorisée en local principalement, en vente directe; une petite part est transformée. L'activité s'oriente aussi vers des prestations de service en traction animale, car en plus de l'élevage, c'est aussi le travail avec les chevaux qui me porte et me fait grandir dans mon métier de paysan. Nous œuvrons en partenariat avec d'autres fermes, au sein d'une banque de travail afin de mettre en commun du matériel et du temps de travail. Mon engagement syndical à la confédération paysanne me semble être une continuité logique de mon quotidien pour défendre des pratiques agricoles respectueuses des sols, des animaux et des hommes.

 

Justine ROSSI, ovin viande et pain, Durbans

 

 

    Je suis installée depuis janvier 2018 dans le gaec familial ou j'ai remplacé mon beau père. La ferme est spécialisé en ovins en agriculture biologique. A mon installation, nous avons ajouté un atelier production de pain au levain naturel. Toute la vente se fait en direct.  Ce que j'aime dans mon métier c'est la diversité des productions, la proximité avec les consommateurs et la vie au rythme des saisons.

   Je suis administratrices pour l'ADEAR.  Si je dois retenir une conviction primordiale pour moi, "l'installation de nombreux paysans sur des fermes à tailles humaines"!
 
Jean-Michel BOS, ovin viande et accueil à la ferme, Marcilhac sur Célé
 
 
    Je me suis installé à 42 ans en 2005 sur un élevage d'agneaux bio et une activité agro-touristique chambre et tables d'hotes. Ma femme est enseignante.
   J'aime ma liberté de décision sur mon exploitation et partager le sens de mon métier avec les hôtes, c'est très pédagogique. Pour moi, le système PAC* est totalement aberrant. Ce que j'aime aussi, c'est allez me faire mon heure de canoé dans la vallée du Célé!
   Ce que j'aime à la Conf, c'est le lien social fort entre paysan, avec des temps d'entraide, de partage et d'échange d'idée.
 
Luc BORIE, canard gras et bovin, Catus
 
 
    J'ai 60 ans et suis associé avec mon beau frère dans le cadre d'un GAEC . Avec l'aide mon épouse et mon fils ( salariés sur la ferme) et de 2 salariés à temps partiels, nous élevons , transformons et commercialisons en vente directe aux particuliers toute la production de Canards gras, de volailles et de vaches de veau et boeufs Salers ( ces derniers sont élevés en Bio depuis 2000 ) .
   Je suis engagé dans la CUMA de CATUS depuis sa création et aussi à la CONF depuis que j'avais participé à la création de l'association des producteurs fermiers du LOT et organisé pendant plusieurs années l'opération De ferme en Ferme .
   Puis avec quelques participants (8 ) sur notre coin de Bouriane nous avons continué cette opération par la création de l'association D'une Ferme à L'autre . Celle-ci, tous les mercredi de l'été organise sur la ferme de chaque participant un marché très convivial où tout le monde peut déguster sur place ce qu'il a trouvé sur nos étals .
   Voilà pour l'existant mais à présent il faut songer à transmettre et passer la main . Notre fils veut continuer l'aventure . Un gros défi à relever !!!
 
Jean-Pierre LASBOUYGUES, melon et céréale, Lendou-en-Quercy
 
 
    Fils de paysan, je me suis installé en 1992 sur 30ha. Je produits des céréales, pois chiches, soja, melons et quelques pommiers. Je suis passé en bio en 2010, aujourd'hui, toute la ferme est certifié en bio. Je vends à plusieurs groupements, à la ferme et sur plusieurs réseaux de consommateurs.
   Je suis sensible à l'idée d'indépendance du paysan et la lucidité de la Conf par rapport à une partie du monde agricole qui ne voit que par la productivité au détriment de la qualité et du respect de l'environnement. C'est important d'avoir un contre pouvoir par rapport à l'hégémonie de la FDSEA*.
 
Agnès CUBAYNES, caprin lait, Théminettes
 
 
    Je suis éleveuse en caprin lait depuis 2007 avec mon compagnon David, sur la commune de Théminettes. Nous nous sommes installés suite à une reprise de ferme hors cadre famillial dans la même production avec une transmission progressive sous forme de CEFI (Contrat Emploi Formation Installation) qui a duré un an. Nous avons réussi à trouver un terrain d'entente avec nos cédants pour que l'installation soit possible : nous louons toutes les terres (27ha) avec un bail de carrière et nous avons racheté tout le matériel, le troupeau, le bâtiment, ... Aujourd'hui, nous avons 70 chèvres laitières dont nous transformons tout le lait en fromages que nous commercialisons soit directement à la ferme soit dans des magasins ou des restaurants aux alentours. Par ailleurs, il y a deux ans nous avons créé une banque de travail avec nos voisins paysans qui nous permet d'échanger du temps de travail ou du matériel. Celle ci en plus de nous dégager du temps, des vacances, ouvre des possibilités de travail en commun et d'échanges très enrichissants.
   Je suis heureuse du métier que j'exerce et je souhaite qu'il y ai encore beaucoup de paysans à s'installer sur des structures viables et vivantes, projet que la Conf est la seule à défendre selon moi.
 
Florian MARCO, ovin viande, Théminettes
 
 
    « La ferme des Ptites Lulu » est née début 2016, c'est le nom derrière lequel se cache Florian Marco, installé en hors cadre familial, sans DJA*. c'est un petit élevage de brebis (70 mères) et leurs agneaux de race Caussenarde, menés en BIO à Théminettes, sur le causse du Quercy. Je vends des colis d'agneau (un colis = 1/2 agneau découpé, mis sous vide) sur le nord du Lot et sur Toulouse. Je suis le seul actif et ma compagne devrait me rejoindre dans quelque temps. Les agneaux des Ptites Lulu sont élevés sous la mère (jusqu'à au moins six mois) et en plein air. Le troupeau se nourrit des herbes parfumées du causse et autres délices naturels. Les agneaux ne sont pas finis (engraissés) aux compléments, ils ne sont jamais enfermés, ils mangent de l'herbe.
   Je fais partie de l'ADEAR depuis plus de 10 ans maintenant et après avoir eu différents mandats, je suis actuellement président. Je suis aussi actif comme «naturaliste et animateur» dans l'association ADAGE ENVIRONNEMENT qui s'occupe surtout de chauves-souris et d'abeilles..
   Je suis proche de la Conf depuis plus de 20 ans à travers divers combats notamment contre la mondialisation libérale ou les OGM. Pour moi, l'Agriculture Paysanne est la seule viable à terme, elle sait se remettre en question et évoluer en respectant l'Homme et la Nature.
 
Jean-Marie LACAZE, bovin viande et fruit, Labathude
 
 
 Paysan depuis 30 ans sur la ferme familiale, dans le Ségala, en agriculture biologique.
Production: boeufs, châtaignes, fraises, céréales en vente directe.
Représentant régional et national de l'agriculture biologique et biodynamique.
Ancien élu chambre.
 
Dominique MORANO, bovin et pâtes, Espédaillac
 
 
    52 ans,paysanne dans le lot depuis février 2004;
   Nous avons acheté et crée la ferme avec César mon conjoint en février 2004. Nous sommes arrivés de Lorraine avec l'intention de produire du lait de chèvres en AOC* Rocamadour,ce que nous avons fait avec 120 chèvres que nous menions en parcours.Nous avons vite compris les limites d'une telle production...manque de liberté décisionnelle(prix ,condition d'élevage...)manque d'autonomie en fourrages...Bref en 2008,3 vaches Aubrac sont arrivées sur la ferme puis 6 puis 10 puis 18...en 2009 nous sommes passés en bio et avons vendu le troupeau de chèvres en juillet 2010 . Puis vente de viande en caissettes,puis des cochons Gascons et Bayeux puis des poules avec des oeufs...2012 mes premiers marché de Figeac j'adore....puis de belles rencontres et une production de blé dur sur le causse oui oui sur le causse avec fin 2013 mes premières transformations en pâtes sèches,puis du blé tendre transformé en farine puis lentilles,sarrasin....le tout en vente direct sur les marchés et à la ferme . Et voilà que la vraie polyculture-élevage reprend toute sa place.....et que nous Dominique et César sommes en accord avec nous-même et heureux de produire pour nourrir ,de produire pour vivre !!!sur une ferme d'une centaine d'hectares sur le causse d'Espédaillac .
   Dès notre arrivée ,nous avons adhéré à la conf' du lot,sa dimension humaine,collective et sociale,sa défense de l'agriculture paysanne,son esprit de solidarité et d'égalité .Je ne vois pas l'intérêt de défendre un système où l'humain a disparu !La conf' permet de comprendre tout ce qui se passe dans et autour du milieu paysan,à tous les échelons.
   P A Y S A N un mot qui nous est cher .
 
Pierre REVEILLAC, ovin viande, Livernon
 
 
    Je me suis installé au siècle dernier(1982),sur la ferme ou je suis né, en GAEC avec mon neveu depuis 2013,et presque prêt pour un départ à la retraite dans 1 a. C'est ma nièce qui prend ma place dans le GAEC, en démarrant un petit troupeau de chèvres
   ferme produit des agneaux purs caussenards, vendus en vente directe aux particuliers,les brebis de réforme sont valorisées en chipos, merguez et chorizo, et la laine est valorisée en produits lainiers. La ferme est conduite en bio depuis 1997.On travaille aussi sur les prairies à flore variée et les couverts végétaux ,bien sûr sans glyphosate!!
   J 'ai participé activement à la création du GEOC, dont j'ai été président pendant une dizaine d'années.J'ai aussi été porte-parole départemental de la conf, et je termine mon 2è mandat d'élu chambre. Si je milite dans ce syndicat,c'est parce qu'il défend les petites fermes, qu'il porte un vrai projet en phase avec les aspirations de la société.
 
Hervé CANET, ovin viande, Rueyres
 
 
   Installé en 99 avec Ida ma compagne, installation hors cadre familiail avec création d'un atelier ovin viande sur 21ha. La commercialisation se fait au 3/4 en OP et 1/4 en vente directe. Membre de la Cuma*. Je suis à la conf depuis mon installation. "J'adhère à la conf pour les valeurs qu'elle porte et pour avoir un lien avec les paysans du réseau afin de faire évoluer les choses dans le bon sens humain".

Christian LAQUIEZE, bovin viande, Vayrac
 
 
    Je me suis installé en 1986 en reprise familiale en bovin viande, noix et tabac. En 2000 j'ai arrêté le tabac pour implanter 2 ha de noyer supplémentaire. Aujourd'hui ma ferme se compose de 45 ha dont 4ha50 de noyer. Je commercialise des veaux sous la mère à des marchands de bestiaux. Les noix sont vendus en coopérative. J'ai été secrétaire général de la Conf du Lot dans les années 2000 et élu en session chambre de 2001 à 2007. Je suis membre la CUMA de ma commune et suis conseiller municipal depuis 2008.
   J'adhère à la Conf depuis sa création en 1987. Un des mes meilleurs souvenirs, ce sont les élections chambre de 2001 où nous avions fait 32%. On recommence ?
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